Son ouie, qu'elle garda fine, l'informait aussi et captait des avertissements éoliens.
Colette met en avant les qualités de Sido pour lire la nature et l'interpréter.
Elle levait l'index, et se tenait debout entre les hortensias, la pompe et le massif de rosiers. Là, elle centralisait les enseignements d'Ouest, par-dessus la clôture la plus basse"
L'autrice décrit les attitudes de Sido révélatrices de ses talents pour comprendre la nature.
Avertie par ses antennes, ma mère s'avançant sur la terrasse, goûtait le temps.
L'autrice dépeint sa mère comme une personne exceptionnelle car capable de savourer l'instant présent. Elle donne une image d'harmonie entre Sido et la nature.
"Le Capitaine Colette n'embrassait pas les enfants"
L'autrice souligne la pudeur qui habitait les relations du Capitaine avec ses enfants.
"C'est à moi qu'il accorda le plus d'importance"
L'autrice souligne que la relation qu'elle avait avec son père lui paraissait être une relation privilégiée.
J'y puisais à mon tour, dans cet héritage immatériel, au temps de mes débuts.
L'autrice réalise que son goût pour l'écriture lui vient de son père.
Il allait, précédé, protégé par son chant. Rayons dorés, tièdes zéphyrs... fredonnait-il en descendant notre rue déserte.
Par ce chant qui cache sa mélancolie, Colette explique que son père a une personnalité plus complexe qu'il n'y parait.
Cela me semble étrange, à présent, que je l'aie si peu connu
L'autrice réalise que la relation fusionnelle qu'elle a eue avec sa mère l'a tenue éloignée de son père.
Ne l'eussé-je pas tenu d'elle, qu'elle m'eut donné, je crois, l'amour de la province
L'autrice évoque l'amour qu'elle éprouve pour la province et en souligne l'origine maternelle.
Je n'irai pas à la noce ! protestait le cadet" "Elle n'a qu'à ne pas se marier ! Pour ce qu'elle épouse !
Léo dit tout haut ce que tout le monde pense du mariage malheureux de l'aînée de la fratrie
