Les Misérables

Les Misérables Ironie

Myriel sur l'âne (ironie de situation)

L'évêque Myriel arrive sur le dos d'un âne dans la ville de Senez. Il dit à la foule étonnée qu'il espère qu'elle ne sera pas scandalisée par le fait qu'il a imité Jésus-Christ en montant un âne. L’âne est un moyen de transport peu coûteux et inconfortable et la foule s'étonne qu'un homme aussi important que Myriel se déplace de cette manière. Cet incident démontre le sens de l'humour de Myriel.

L'abandon de Fantine (ironie dramatique)

Tholomyés et ses compagnons annoncent à Fantine et à ses amies qu'ils ont une surprise pour elles. Après avoir emmené les jeunes filles à la campagne, ils les abandonnent pour toujours. Cette farce cruelle est particulièrement dure pour Fantine, qui a récemment donné naissance à la fille de Tholomyés.

Les Thénardiers dans la misère (ironie de situation)

Les Thénardiers font payer à chaque hôte la moindre chose qu'il utilise. Cette pratique ne leur profite pas puisqu’ils sont finalement contraints de fermer leur auberge et de se rendre à Paris, où ils vivent dans une pauvreté sordide. Hugo suggère ici que l'égoïsme et la tricherie ne sont jamais récompensés.

“Il y a deux choses dont il est le Tantale et qu’il désire toujours sans y atteindre jamais : renverser le gouvernement et faire recoudre son pantalon.”(ironie de situation).

Cette citation décrit le personnage du gamin des rues de Paris, qui vit dans la pauvreté mais est cultivé et engagé politiquement. L'ironie de cette citation réside dans la façon dont elle juxtapose la lutte de chacun pour survivre et les ambitions politiques qui changent le destin des nations.