La Dame aux Camélias

La Dame aux Camélias Métaphores et Comparaisons

Métaphores

[...] sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du cœur , cette surdité de l'âme , ce mutisme de la conscience qui rend folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien, [...]

Ces mots désignent dans un premier sens, l'état de ne pas pouvoir voir, entendre, penser ou de souffrir d'une perte totale ou partielle de la vue, de l'ouïe, de mémoire. ces maux peuvent être causés par des problèmes de santé tels que des infections, des maladies génétiques, ainsi que par des accidents ou des traumatismes physiques. Les personnes atteintes de ces maux peuvent avoir besoin d'aide pour effectuer des tâches quotidiennes, telles que se déplacer dans leur environnement, lire ou utiliser un ordinateur etc...

Toutefois, les mots : " cécité ", " surdité " et " mutisme " utilisés dans l'œuvre, sont pour décrire l'état émotionnel de certains personnages : " sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du cœur, cette surdité de l'âme, ce mutisme de la conscience qui rend folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien ". L'auteur fait référence à la douleur émotionnelle que ressent Marguerite Gautier, la protagoniste, et à la façon dont les autres personnages réagissent à sa situation.

Ces mots termes sont utilisés par Alexandre Dumas Fils, comme une métaphore pour décrire l'incapacité des autres personnages à comprendre la douleur de Marguerite et à le soutenir dans ses moments difficiles. Cette description montre comment les émotions peuvent être représentées dans la littérature et comment les mots peuvent être utilisés pour créer des images fortes et évocatrices.

Métaphores

Cependant cette collection n'avait pu se faire que peu à peu , et ce n'était pas le même amour qui l'avait complétée.

Cette citation tirée du premier chapitre du livre La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils fait référence à la collection d'objets que possède Marguerite GAUTIER. Le narrateur souligne que cette collection a été constituée progressivement, au fil du temps, et que différents types d'amour ont contribué à sa complétion.

L'utilisation de l'expression peu à peu suggère que la collection a été rassemblée lentement, sans précipitation. Cela peut être interprété comme une métaphore de la façon dont les expériences et les relations se sont accumulées dans la vie du protagoniste, contribuant ainsi à la richesse de sa collection.

Le narrateur mentionne également que ce n'était pas le même amour qui a complété la collection. Cela implique qu'il y a eu différentes sources d'amour et de passion qui ont contribué à l'acquisition des objets. Cela peut signifier que chaque objet a une signification particulière pour elle, liée à un amour ou à une expérience spécifique.

Cette citation met en évidence la valeur émotionnelle et sentimentale attachée à la collection de Maguerite. Elle suggère également que chaque objet raconte une histoire ou représente un souvenir précieux pour elle. Cela peut refléter la complexité des émotions et des expériences humaines, et souligner l'importance de chaque relation et de chaque moment vécu dans la construction de notre identité et de nos possessions matérielles.

Comparaison

Toutes ces circonstances, dont j'avais quelquefois été le témoin, repassaient devant moi, et je regrettais la mort de cette fille comme on regrettait la destruction totale d'une belle œuvre.

Dans cette phrase, une comparaison est faite entre la mort de Marguerite Gautier et la destruction totale d'une belle œuvre. Cette comparaison souligne le sentiment de perte et de regret ressenti par le locuteur. Il exprime ainsi que la mort de la fille est perçue comme la fin prématurée et tragique d'une existence précieuse, tout comme la destruction d'une œuvre d'art remarquable.

Métaphore et comparaison

Manon était morte dans un désert, il est vrai, mais dans les bras de l'homme qui l'aimait avec toutes les énergies de l'âme, qui, morte, lui creusa une fosse, l'arrosa de ses larmes et y ensevelit son cœur ; tandis que Marguerite, pécheresse comme Manon, et peut-être convertie comme elle, était morte au sein d'un luxe somptueux, s'il fallait en croire ce que j'avais vu, dans le lit de son passé, mais aussi au milieu de ce désert du cœur, bien plus aride, bien plus vaste, bien plus impitoyable que celui dans lequel avait été enterrée Manon.

Dans ce passage, l'auteur compare les morts de Manon et de Marguerite. Il utilise des termes techniques pour décrire les circonstances entourant leur décès, ainsi que l'état émotionnel de l'homme qui les aimait. Il évoque le désert comme une métaphore de la solitude et de la sécheresse émotionnelle, soulignant les différences entre les deux femmes malgré des similitudes dans leur destin.

Comparaison

Il ne s'agit pas de mettre tout bonnement à l'entrée de la vie deux poteaux, portant l'un cette inscription : Route du bien, l'autre cet avertissement : Route du mal, et de dire à ceux qui se présentent : Choisissez ; il faut, comme le Christ, montrer des chemins qui ramènent de la seconde route à la première ceux qui s'étaient laissés tenter par les abords ; et il ne faut pas surtout que le début de ces chemins soit trop douloureux, ni paraisse trop impénétrable.

Ce passage, décrit la complexité de guider les individus vers le bien. Il compare cette tâche à celle de montrer des chemins qui permettent à ceux qui se sont égarés de revenir sur la bonne voie. Il souligne également l'importance de ne pas rendre les débuts de ces chemins trop difficiles ou insurmontables.

Métaphore

pardonnez-moi si je ne vous en écris pas plus long, mais ceux qui disent qu'ils me guériront m'épuisent de saignées,

Cette citation vient de Marguerite, qui exprime sa préoccupation face à ceux qui prétendent pouvoir le guérir en la saignant, ce qui l'épuise. L'auteur utilise une métaphore pour décrire le fait que les efforts de certains pour l'aider sont en réalité nuisibles et épuisants.