“tout était donné, pour ainsi dire, avant d’être reçu ; c’était comme de l’eau sur une terre sèche ; il avait beau recevoir de l’argent, il n’en avait jamais. Alors il se dépouillait.” (métaphore)
Hugo décrit le travail charitable de l'évêque Myriel. Il convainc les nobles de donner leur l'argent à des causes charitables et fait lui-même don de presque tous ses revenus. Bien que ses efforts soient vains, Myriel continue inlassablement son œuvre de charité.
“Il existe des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu’elles n’y avancent, employant l’expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s’empreignant de plus en plus d’une noirceur croissante. Cet homme et cette femme étaient de ces âmes-là.” (comparaison)
Les Thénardiers sont comparés à des écrevisses, des animaux rampants à l’aspect étrange. Les Thénardiers réduisent presque une petite fille en esclavage tout en faisant payer à sa mère des frais exorbitants pour sa garde. Contrairement à Myriel ou Valjean, ils perdent leur moralité tout au fil du roman, commettant des actes de plus en plus cruels. Le livre met l'accent sur l’élévation de l'esprit humain ; les Thénardiers en sont l’exemple inverse.
“De même que les démons et les génies reconnaissaient à de certains signes la présence d’un dieu supérieur, le Thénardier comprit qu’il avait affaire à quelqu’un de très fort.” (comparaison)
Lorsque Thénardier tente d'extorquer plus d'argent à Valjean en échange de Cosette, celui-ci refuse catégoriquement, ce qui stupéfie Thénardier. Ce passage, qui décrit la réaction de Thénardier, compare les personnages humains au récit biblique et souligne la bonté de Valjean.
“ une prodigieuse lumière apparaît, la gueule béante de la force recule, et l’armée, ce lion, voit devant elle, debout et tranquille, ce prophète, la France.” (métaphore)
Cette citation décrit l'affrontement imminent entre les révolutionnaires et l'armée. Hugo présente l’armée de manière respectueuse ; elle est comparée à un animal noble et puissant, le lion. Mais la France est encore plus exaltée : elle est un messager de Dieu. La tranquillité du prophète face à une bête hargneuse rappelle les martyrs. Cette figure de style relie à nouveau les événements sociopolitiques au monde divin.
“Comme tous les enfants, pareils aux jeunes pousses de la vigne qui s’accrochent à tout, elle avait essayé d’aimer. Elle n’y avait pu réussir.” (comparaison)
Cosette se sent profondément seule lorsque Valjean la sauve des Thénardiers ; elle l'aime instantanément comme un père et lui fait profondément confiance. Hugo compare ce lien profond à celui que peut établir une plante. Cosette, et les enfants en général, cherchent le repos et le soutien, comme une plante qui s'efforce d'atteindre la lumière.
“Javert sérieux était un dogue ; lorsqu’il riait, c’était un tigre.” (métaphore)
C’est ainsi que Javert est présenté au lecteur pour la première fois. La description souligne sa nature animale : il fonctionne comme un automate, gouverné par ses idées rigides de justice comme les animaux le sont par leur instinct. Cette métaphore souligne également sa férocité en le comparant à deux animaux dangereux, un dogue et un tigre.