Les soulèvements parisiens du début du XIXe siècle sont moins connus que la Révolution de 1789. Le roman aborde les conséquences de cet événement et décrit la difficile transition de la monarchie à la république.
La Révolution de 1789 a violemment renversé la monarchie et l'aristocratie françaises, établissant un gouvernement démocratique fondé sur l'égalité, la liberté et la fraternité. La Révolution française a, à bien des égards, marqué la fin du règne des rois et le début de la gouvernance démocratique.
Cependant, cet événement qui a changé l'histoire ne s'est pas produit de façon linéaire. La persistance de la pauvreté et des inégalités ont entamé la légitimité des révolutionnaires. Lorsque Napoléon prend le pouvoir peu après la Révolution, il entraîne la France dans une série de conquêtes militaires très coûteuses.
Après la défaite de Napoléon, Louis XVIII, le frère cadet de Louis XVI, accède au trône sans toutefois exercer des pouvoirs absolus. Un nouveau régime est instauré : la monarchie constitutionnelle. Son successeur, Charles X, tente de restaurer l'ancienne gloire de la monarchie et revient sur certains droits et libertés acquis pendant la Révolution. La population française se soulève et chasse Charles X lors de la Révolution de juillet 1830. À sa place, le gouvernement provisoire choisit comme roi le cousin de Charles X, Louis-Philippe, beaucoup plus libéral.
Les républicains sont toutefois opposés à la persistance de la monarchie et veulent établir une véritable démocratie. En 1832 – l’année où la société A B C érige les barricades, un nouveau soulèvement a lieu. Il échouera également mais servira d’inspiration pour la Révolution de 1848, pendant laquelle les Parisiens chassent Louis-Philippe. Le neveu de Napoléon, Louis-Napoléon, prend le pouvoir et proclame une seconde République.